Adoma, un scandale social et sanitaire
Les conditions de travail et d’hébergement au sein des structures gérées par ADOMA dans le département d’Indre-et-Loire se dégradent davantage à chaque ouverture de site. Le point sur les difficultés rencontrées au sein des CAO, CADA et autres centres d’hébergements.
Adoma répond toujours aux demandes de l’État et toujours de manière rapide. Le démantèlement de Calais, en octobre 2016 ? Une affaire de 15 jours, pour trouver les lieux d’hébergements, recruter le personnel nécessaire aux Centres d’Accueil et d’Orientation (CAO), envoyer les demandeurs d’asile aux quatre coins de la France, sans davantage d’informations [1]. Adoma est une société d’économie mixte dont le chiffre d’affaires s’élève à 367 millions d’euros ; elle est venue remplacer la SONACOTRA, spécialisée dans l’hébergement des travailleurs immigrés.
Sur l’Indre-et-Loire, ce sont trois CAO qui ont été ouverts à Tours, Saint-Pierre-des-Corps et Chinon, soit près de 150 personnes accueillies. On dénombrait déjà un Centre d’Accueil des Demandeurs d’Asile (CADA), un Accueil Temporaire service Asile (ATSA) et un Centre d’Hébergement d’Urgence (CHU). Tout cela géré désormais par un seul directeur, pour près de 400 résidents. Le personnel de ces structures, qui se trouvait déjà en sous-effectif, a dû gérer dans l’urgence les ouvertures des CAO, et accompagner les nouveaux salariés dans des bâtiments pas toujours adaptés.
Source et article complet : https://larotative.info/adoma-un-scandale-social-et-2404.html