Bourges et les occasions manquées.
La vraie spécialité de Bourges ce ne sont pas les Forestines, ce serait plutôt les occasions manquées. En effet, au cours de l’histoire, diverses municipalités berruyères et des maires dont les noms ont été oubliés, ont à leur actif des décisions imbéciles qui ont contribué au déclin de Bourges et laissé des traces profondes. Le nouvel épisode de la maison de la Culture vient allonger la liste…
Ça commence au dix-neuvième siècle, par le rejet du train par les élus berruyers. Comme Bourges la refuse, la grande gare est construite à Vierzon en 1847 pour accueillir la première voie et les premières locomotives, puis des lignes plus importantes au fur et à mesure du développement des chemins de fer. La gare de Vierzon est ouverte au trafic en 1848 (et Bourges ne rattrapera jamais ce retard). Le Journal du Cher raconte le premier voyage en ces termes : “ce matin à 6 heures, le premier convoi payant est parti. Il arrivera à Paris presqu'en même temps que la dernière diligence qui, toute honteuse, sortait de Bourges, hier soir. Elle aura mis seize heures à faire le trajet qui, lui, fait en six”. Les élus de Bourges préféraient sans doute la diligence… Une première occasion manquée citée par mon prof’ d’histoire comme exemple local de déni du modernisme et du progrès. …Et de peur des idées sociales apportées par les hordes d’ouvriers qui n’allaient pas manquer de déferler sur la ville…
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