Partis de la place Nation, ils se sont ensuite dirigés rue Moyenne, puis rampe Marceau et Boulevard Lamarck avant de revenir place Nation.
Les syndicats CGT, FO et CFTS étaient représentés. Un nombre important de jeunes (500 selon la CGT) ont participé aux défilé. Parmi eux, des lycées des différents établissements de l'agglomération : Alain-Fournier, Marguerite-de-Navarre, Pierre-Emile Martin, Saint-Jean-Baptiste-de-la-Salle, lycée agricole du Subdray... "Hollande, t'es foutu, la jeunesse est dans la rue !", ont-ils notamment scandé.
La prochaine manifestation contre la loi travail est prévue mardi 5 avril, à 17 heures, au rond-point de la Résistance, à l'appel des mouvements de jeunesse.
Source : https://www.leberry.fr/cher/actualite/pays/bourges-et-environ/2016/03/31/2-500-manifestants-a-bourges-contre-la-loi-travail_11850464.html
Un millier de manifestants contre la loi El Khomri à Vierzon
Ce jeudi 31 mars au matin, le cortège contre la loi El Khomri s’étirait du Forum république, où était donné le départ, jusqu’à la rue des Ponts.
En comptant les deux à trois cents lycéens qui étaient dans la rue, le cortège a aisément franchi le cap du millier de manifestants répondant à l’appel de la CGT, de FO ou encore FSU.
Une assemblée générale est organisée ce midi à la bourse du travail, 11 rue Marcel-Perrin, pour décider de la suite du mouvement. L'appel a été lancé place Gabriel-Péri, où l'intersyndicale et un lycéen ont pris la parole.
Daniel Angibaud, pour l'union locale CGT, a décrit au micro la loi travail comme la "prolongation de la loi de sécurisation de l'emploi et de la loi Macron (...). C'est la mise en place généralisée de l'austérité (...), l'instauration d'un modèle de relation au travail digne d'un autre temps (...), un remaniement complet de nos modes de vie en dehors du travail."
Et d'ajouter : "Nous voyons que des reculs, des devoirs, des obligations de mise au pas pour garantir un maximum de taux de profit aux actionnaires."
Il a laissé la parole à Quentin, du lycée Vaillant, après avoir demandé à ce que "la jeunesse ne soit pas taillable et corvéable à merci".
Au nom de ses camarades de classe, Quentin a dénoncé la loi qui, selon lui, "réduit à l'état de l'esclavage". Les lycéens, de Henri-Brisson et de Edouard-Vaillant, ont défilé ensuite jusque vers les lycées.