L’étude qui fâche les producteurs d’huile de palme et d’agrocarburants
L’Union européenne a t-elle fait fausse route en promouvant la consommation d’agrocarburants issus de cultures alimentaires ? La directive européenne sur les énergies renouvelables impose que 10 % de l’énergie utilisée dans les transports à l’échelle du continent soit produite à partir de sources renouvelables d’ici 2020. Ces énergies renouvelables sont quasi-exclusivement des agrocarburants de première génération, c’est-à-dire à base de matières premières agricoles (soja, colza, tournesol, huile de palme, maïs, blé...), ajoutés aux carburants traditionnels.
Ces objectifs apparemment louables pourraient provoquer l’effet inverse et augmenter les émissions de gaz à effet de serre, selon une étude réalisée par le cabinet de conseil Ecofys pour la Commission européenne. « Le biodiesel issu d’huile de palme émet trois fois plus (que le diesel, ndlr) et l’huile de soja autour de deux fois plus, lorsque les effets des cultures sur l’usage des terres sont pris en compte », rapporte The Guardian qui a pu consulter l’étude [1].
Souce et article complet : https://www.bastamag.net/L-etude-qui-fache-les-producteurs-d-huile-de-palme-et-d-agrocarburants